Vérification des parrainages : «Là où se situe le problème…»
Expert électoral, Ndiaga Sylla a livré, ce 1er Janvier, une analyse sur le processus de vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel. Nous vous proposons, in extenso son analyse publiée sur Facebook.
Ma lecture des règles de la vérification et du contrôle des parrainages, fondée sur les dispositions de la loi électorale, est qu’il y a trois cas de figure :
1. Soit le nombre de parrainages validés est supérieur ou égal à 53 457 ; le candidat passe au 1er tour.
2. Soit le nombre de parrainages validés + les parrainages doubles est supérieur ou égal à 53 457 ; le candidat est admis à passer le 2e tour.
3. Soit le nombre total des parrainages validés + les doubles sont inférieurs à 53 457 ; le candidat est ajourné.
Par conséquent, 5 + 3 + 19 = 27.
Je ne saurais mettre en doute la performance du logiciel de vérification ni l’authenticité des données remises au Conseil constitutionnel.
Le problème c’est que si tous les champs sont confrontés, la moindre erreur commise dans la collecte des parrainages ou pendant la saisie est détectée et le parrainage rejeté.
Or ne disposant du nouveau fichier électoral, les candidats, pour vérifier la conformité des parrainages collectés, ne pouvaient que se baser sur le fichier électoral de 2017 ou s’appuyer de façon manuelle sur le portail Internet du Ministère de l’intérieur pour accéder aux données électorales du parrain à partir de son identifiant.
En tout état de cause, il revient au Conseil constitutionnel de trancher