Accueil » DÉFICITS IMMUNITAIRES PRIMITIFS

Dans le but de sauver plus de vies d’enfants en Afrique, le Sénégal abritera du 11 au 13 avril 2019, le 6ème Congrès de la Société africaine des immunodéficiences (Asid). Cette rencontre d’une grande envergure scientifique qui aura lieu à l’IRESSEF de Diamniadio, est une occasion pour l’Afrique francophone de s’illustrer dans la recherche de solutions afin de sauver cette couche.

Selon le président de la Société africaine des immunodéficiences (Asid), Pr Tandakha Dieye, les immunodéficiences primitives ou déficit immunitaire congénitale peu connues, font parties de ces maladies non transmissibles. Elles sont dues à des anomalies du système immunitaire à la naissance. On parle d’un enfant déficient immunitaire primitif, quand l’enfant nait avec une anomalie qui ne lui permet de se défendre correctement et est exposé à beaucoup d’infections. « C’est ce qu’on appelle une immunodéficience primitive », a-t-il fait savoir.

La première apparition, révèle-t-il, l’enfant fait des vas et vient à l’hôpital. À cet effet, c’est une maladie non chronique et qui n’est pas transmissible. Et plus l’enfant progresse, plus d’autres anomalies vont se signaler notamment neurologique, dermatologique, entre autres. Mais, l’anomalie la plus importante reste les infections. Ces immunodéficiences sont assez complexes et affectent plus de 200 gènes et font plus de 400 maladies. Ce qui est énorme. C’est ce qui est à l’origine de la tenue du 6ème Congrès scientifique de la Société africaine des immunodéficiences (Asid) au Sénégal du 11 au 13 avril à l’IRESSEF à Diamniadio, une première dans un pays francophone pour apporter des réponses à ces pathologies.

 

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