BRADAGE DES RESSOURCES NATURELLES ET AUTRES MANIPULATIONS, BOUBACAR CAMARA PROMET DES SOLUTIONS
Le candidat de Fippu Alternative Citoyenne, Boubacar Camara, après avoir procédé ce samedi à la prestation de serment lors du congrès d’investiture de la coalition qu’il dirige, a décidé d’apporter des solutions aux maux dont souffre la population une fois élu au soir du 24 février 2019. Toutefois, il a décidé de commencer à mettre de l’ordre sur les ressources minières et énergiques dont le bradage suscite beaucoup d’inquiétudes.
Après la promesse d’une pluie de milliards du Groupe consultatif de Paris dont le camp au pouvoir continue de crier victoire alors que rien n’est encore réalisé, le président de la coalition « Fippu Alternative Citoyenne », Boubacar Camara pour ne pas le nommer, a tiré à boulets rouges sur Macky Sall et ses partisans. « Lorsque j’entends les autorités gouvernementales se glorifier et esquisser des pas de danse pour fêter une promesse de prêt de bailleurs de fonds, aux conditions non encore définies et à rembourser avec intérêts par les générations futures, et se lancer dans une vaste opération de ventes d’illusions, c’est inquiétant », a déclaré le candidat de Fippu Alternative. Avant d’ajouter : « Lorsque les injures sifflent quotidiennement dans nos oreilles et polluent les réseaux sociaux et que les édifices publics se transforment en champ de bataille entre camps politiques rivaux, encore et toujours, le même mot habite mon esprit. Pour lui, «Il est donc impératif de chasser les démons de la division ethnique, régionaliste ou religieuse. Concernant toujours la gestion ressources naturelles du Sénégal, le candidat de Fippu Alternative exige de l’Etat de cesser, tout simplement, le bradage de nos ressources naturelles (pétrole, gaz, zircon, phosphates, fer, or, produits de la mer, etc.) et l’aliénation nébuleuse des biens de notre nation et du foncier. Ce dernier a profité de cette occasion pour demander au chef de l’État sortant de dire comment il a pu passer à côté pour que les ressources naturelles échappent progressivement au peuple sénégalais. Ce qu’il considère comme une « négligence coupable », intéressée ou simplement d’une « incompétence inadmissible afin que nous puissions rectifier le tir », de façon irréversible. M. Camara s’est également érigé en défenseur du privé en exigeant de l’Etat d’accorder plus de respect et de considération pour les entrepreneurs nationaux, dans tous les secteurs, en réunissant les conditions de leur participation consistante et gagnante à la réalisation de la commande publique. Mais aussi, il a promis de mettre en place une croissance apte à raboter la pauvreté en soutenant l’entreprenariat national et le réinvestissement des fruits de la croissance au Sénégal. « La prise en compte de la dimension ‘’Environnement’’ dans toutes les politiques publiques constitue la clé pour favoriser le civisme, le sauvegarde du bien public et la défense des intérêts des générations futures », a-t-il réitéré.
Cinq grands maux à éradiquer
Une fois élu au soir du 24 février 2019, à la tête de la haute magistrature du pays, le candidat de la coalition « Fippu Alternative Citoyenne », a décidé avant tout de mettre à terme certaines pratiques. Il s’agit de cinq grands maux que sont l’ignorance, la corruption, le chômage, la pauvreté et l’insécurité qui gangrènent la société sénégalaise. Tout en mettant en place et de façon durable des piliers essentiels, commençant par l’adoption d’une Constitution inspirée des conclusions des Assises nationales et des travaux de la Commission nationale de réforme des institutions avec la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, la sécurisation du dispositif électoral, la réduction des pouvoirs du président de la République qui ne sera plus chef de parti et les modalités de dévolution du pouvoir et d’exercice des mandats, le tout sécurisé avec des clauses d’éternité, en passant par une éducation de qualité et gratuite à tous, l’accès gratuit aux médicaments essentiels et répondant aux besoins des populations les plus démunies, jusqu’à la dépolitisation de l’administration à travers la promotion du mérite professionnel et l’appel à candidature pour les principaux postes et la réalisation des réformes économiques indispensables à la transformation structurelle de l’économie sénégalaise. « Face à la manipulation des institutions à des fins politiques notamment le démantèlement du dispositif électoral transparent trouvé sur place par le régime dans le but de conserver le pouvoir, le seul choix qui nous est laissé est de nous dresser d’un seul bloc et d’adopter la bonne réponse à nos maux, la réponse Fippu », a-t-il conclu.