25 septembre 2023
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Beyrouth: Le calvaire des africaines employées de maison, « Une hiérarchie raciste »

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Dans la presse, ce lundi 7 septembre, la détresse des employées de maison africaines de Beyrouth, livrées à elles-mêmes depuis l’explosion dans la capitale libanaise début août.

Préoccupations également quant au sort de nombreuses migrantes, employées de maison à Beyrouth, livrées à elles-mêmes, depuis l’explosion dans la capitale libanaise, le 4 août dernier.

D’après The Guardian, des centaines de de femmes, pour la plupart d’origine africaine, et jusque-là employées comme gardes d’enfant, se retrouvent totalement démunies, depuis que leurs employeurs libanais ne peuvent plus, ou ne veulent plus les payer, ni même les garder chez eux.

Certains de ces employeurs les auraient même purement et simplement expulsées de leur domicile, et déposées devant les consulats de leurs pays. Et en revanche, leurs consulats se disent, eux, démunis face à l’absence de ressources de ces femmes, pour les rapatrier, et démunis, aussi, face aux lourdeurs de l’administration libanaise.

Le quotidien britannique explique que ces domestiques sont victimes d’un système répandu dans le monde arabe, la «kafala», un système de parrainage des travailleurs migrants, qui offre aux employeurs un contrôle total sur leurs employés.

Ces immigrés se retrouvent souvent sans passeports et obligés de payer des frais, s’ils veulent repartir chez eux, que ce soit en cas d’expiration de leurs contrats, ou même s’ils sont victimes de maltraitances.

The Guardian décrit un système fondé sur «une hiérarchie raciste», dans laquelle les travailleuses et les travailleurs africains se retrouvent tout en bas de l’échelle, les femmes à la peau foncée étant les moins chères embaucher, les plus désespérés et donc, le plus souvent victimes d’abus.

 

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