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AVORTEMENT A RISQUE: Les chiffres de la peur

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Pour  réduire les conséquences de l’avortement à risque, il faut assurer une disponibilité constante d’équipements et de prestataires de soins après avortement, cibler les efforts dans les structures primaires et dans les zones rurales pour mieux répondre aux besoins des femmes pauvres.

Les chiffres de mortalité et de morbidité maternelles liés aux avortements à risque sont alarmants au Sénégal. D’après une étude réalisée par Guttmacher et publiée en avril 2015, le nombre d’avortements provoqués au Sénégal ne rassure pas. Il est estimé en moyenne à 51 500, même si en 2012, le taux d’avortement était largement plus élevé dans la capitale sénégalaise, Dakar, affichant ainsi 23,5 pour 1 000 femmes contre 14,1
pour 1 000 femmes dans le reste du pays.

Pour l’Association des juristes sénégalaises (Ajs), la donne n’est pas la même dans les prisons. Dans leur rapport réalisé en partenariat avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme sur la situation carcérale des femmes au Sénégal publié au mois de mars 2015, l’infanticide arrive loin devant en milieu carcéral avec un taux de 19 % contre 3 % pour l’avortement.

Fatou Bintou Mbow, Directrice pays Population Council: «  Nous devons réfléchir sur une meilleure stratégie de prise en charge de l’avortement médicalisé, d’autant plus que,  le Sénégal dispose aujourd’hui de l’une des lois les plus respectées au monde dans ce cadre ».

Elle s’exprimait en marge l’atelier d’échanges et de partage avec les journalistes spécialisés en santé sur le thème de l’avortement médicalisé.

 

complications non traitées. Selon l’étude toujours, 31 % des grossesses ne sont pas planifiées au Sénégal.

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